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Autofiction : un malentendu entre le droit et la littérature / Cours et tribunaux

Autofiction : un malentendu entre le droit et la littérature

1/10/2012

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Jurisprudence


01/10/2012


Invocation d'une atteinte à la vie privée causée par la publication d'une oeuvre d'autofiction



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Le genre littéraire de l'autofiction, qui prend ¦¦ très directement sa source dans la vie réelle de l'auteur et, par voie de conséquence, dans celle des personnes qui, de manière plus ou moins proche, partagent son existence ou y sont mêlées doit, sous peine de disparaître, pouvoir être pratiqué dans un maximum de sécurité juridique et ne saurait être entravé, voire annihilé, par une protection trop rigoureuse de la vie privée des personnes concernées.

En l'espèce, un écrivain avait fait publier un ouvrage dénommé « J'étais derrière toi » dans lequel le narrateur racontait sa vie de jeune homme marié, un épisode d'infidélité, ses difficultés de couple et la rupture qui s'en était suivie. Son ancienne femme prétendait s'être reconnue dans le roman et avait saisi le tribunal pour obtenir la réparation du préjudice causé par l'atteinte à sa vie privée, le dénigrement opéré à son encontre et une atteinte à son droit moral ...
Tribunal de grande instance, Paris, 17e ch. civ., 16 mai 2012, N.A. Tudieshe c/ N. Fargues et a.
 
1er octobre 2012 - Légipresse N°298
472 mots