La condamnation pour diffamation de l’auteur d’un livre mêlant récit historique et souvenirs personnels n’a pas porté atteinte à sa liberté d’expression

Un ressortissant italien a fait paraître un livre intitulé « Terrasse sur cour. Les faits survenus à Rovetta le 28 avril 1945 : souvenirs d’un enfant ». Il y racontait son enfance et les faits précédant l’exécution d’une quarantaine de prisonniers de la République sociale italienne (épisode connu sous le nom de « strage di Rovetta »). Le requérant mêlait, dans ses écrits, le récit historique à des souvenirs personnels liés à sa vie familiale. Certaines pages du livre ...