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Chroniques et opinions


01/01/2002


La situation des collaborateurs des agences de presse photographiques au regard du régime de sécurité sociale



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Pour des raisons économiques évidentes, les agences souhaitent limiter leur nombre de photographes salariés, tandis que l'URSSAF a, ces dernières années, multiplié les redressements à l'encontre des photographes reporters journalistes payés en droits d'auteur. Appelé à débloquer la situation, le législateur est intervenu par la loi du 27 janvier 1993 (art. L. 382-1 CSS), en vertu de laquelle les photographes journalistes professionnels relèvent des assurances sociales des auteurs, au titre des revenus tirés de l'exploitation de leurs œuvres photographiques en dehors de la presse, ainsi que pour les revenus complémentaires tirés de l'exploitation de leurs œuvres dans la presse. Mais, en l'absence d'accord professionnel de branche ou de décret censé définir ces « revenus complémentaires », la réforme est demeurée sans effet. Désormais, hormis le cas d'une centaine de photographes d'agence qui, bénéficiant du “moratoire” institué par instruction ministérielle, sont affilliés au régime des artistes-auteurs, l'ensemble des rémunérations versées aux journalistes professionnels est assujetti au régime général, créant ainsi des distorsions au sein des agences auxquelles il conviendrait de pouvoir remédier.

Un nombre conséquent d'agences de presse a connu récemment des redressements de l'URSSAF liés au paiement en droits d'auteur de photographes reporters journalistes. Ceux-ci se sont conclus le plus souvent par une demande de régularisation en salaires de la rémunération versée aux journalistes. L'importante recrudescence de ces contrôles depuis ces deux dernières années a conduit à des redressements souvent substantiels (pouvant atteindre 5 à 10 millions de francs), de nature à ...
Jacques LOUVIER
Magistrat, Sous-directeur de la presse écrite et de l'information, DDM
 
1er janvier 2002 - Légicom N°26
3539 mots