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La construction d'un marché communautaire de la communication
/ Chroniques et opinions


01/01/2004


La réforme du mécanisme des renvois: vers une coopération multilatérale?



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L'ESSENTIEL Cette contribution traite de la coopération entre la Commission et l'autorité nationale chargée des questions de concurrence. En effet, deux systèmes de contrôle des concentrations distincts et exclusifs l'un de l'autre cohabitent au sein de l'Union européenne: le système communautaire d'une part, et les systèmes nationaux d'autre part. Des passerelles ont néanmoins été prévues par le Règlement communautaire “concentrations”, procédant de mécanismes de renvoi des affaires devant l'une ou l'autre des autorités selon la nature du marché concerné. Le Règlement “concentrations” prévoyait à l'origine un mécanisme de “guichet unique”, qui permettait aux entreprises de soumettre le contrôle de l'ensemble de leurs opérations de fusions-acquisitions à une seule autorité de concurrence, la Commission. Ce système, tempéré par les mécanismes de renvoi, n'a toutefois pas empêché le développement des notifications multiples, se heurtant à la réticence des États membres à abdiquer une part de leur compétence en matière de contrôle des concentrations. Aussi, le Règlement n° 139/2004 du 20 janvier 2004 relatif au contrôle des concentrations entre entreprises ouvre-t-il de nouvelles perspectives dans le cadre d'un système de renvoi simplifié, à condition qu'une harmonisation des procédures et des critères de contrôle communautaire et nationaux intervienne dans les plus brefs délais.

DANS UNE AFFAIRE RÉCENTE VUP/Lagardère, la Commission européenne (ci-après, “la Commission”) a refusé de renvoyer l'opération de concentration aux autorités françaises de concurrence (2). Le 14 mai 2003, les autorités françaises de concurrence ont déposé une demande de renvoi partiel au titre de l'article 9 du Règlement concentrations. À l'appui de leur demande, elles ont fait valoir que l'opération menaçait de créer des situations de position dominante en France sur un ...
François BRENET
Maître de Conférences à la Faculté de droit de Tours
 
1er janvier 2004 - Légicom N°30
5807 mots