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Accueil > « Lorsque l'enfant paraît… » : La protection civile de l'image des enfants mineurs -

I- la protection du jeune public
/ Chroniques et opinions


01/04/2007


« Lorsque l'enfant paraît… » : La protection civile de l'image des enfants mineurs



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La reconnaissance en justice d'une atteinte au droit à l'image repose désormais sur des vecteurs nouveaux assez éloignés de la référence historique d'immixtion intolérable dans la vie privée. Reste que dans son principe, la protection de l'image des mineurs est inchangée. Seule a priori l'image ayant fait l'objet d'une autorisation préalable peut être licitement publiée. Ce principe, qui vaut pour un majeur capable consentant, vaut également pour un enfant mineur sous réserve, d'une part, d'obtenir l'autorisation des personnes ayant autorité sur lui et, d'autre part, de préciser quelles sont les conditions de validité de cette même autorisation.
Cependant, la notion de droit à l'image ne peut avoir de caractère absolu et partant doit céder devant différents intérêts liés à la liberté d'expression ou au droit à l'information. La règle est acquise depuis longtemps. Elle est générale et ne saurait se décliner différemment à raison d'une excuse de minorité. Dans tous les autres cas, le principe de la protection légale recouvre sa plénitude. Dès lors que la victime de l'atteinte est un enfant mineur, c'est un régime juridique particulier qui s'applique quant à la mise en oeuvre de l'action en réparation.

Depuis sa création d'origine jurisprudentielle, le concept de droit à l'image a progressivement acquis ses titres de noblesse (1) et se trouve aujourd'hui - il est vrai avec plus ou moins de bonheur - parfaitement installé dans les prétoires (2). Al'instar de la protection légale due au titre du respect de la vie privée aux termes de laquelle tout individu peut prétendre au respect de sa vie privée (3), le droit à l'image ne distingue pas non plus et, par conséquent, offre une ...
Xavier AGOSTINELLI
Maître de conférences à la Faculté de droit de Toulon
 
1er avril 2007 - Légicom N°37
5011 mots