Enews Legipresse

Recevez la newsletter et entrez dans le Club Légipresse
Valider
Valider l'adresse e-mail pour inscription à l'E-news

Le club Légipresse

Les 2 derniers inscrits

Vidéos

02/09/2016
Fabrice Arfi, Médiapart

Forum 2015 - Informer n'est pas un délit

Toutes les vidéos
Accueil > Infractions de presse > Sanction de l’outrage à magistrat : oui, mais pas à n’importe quel prix - Infractions de presse

Infractions de presse
/ Cours et tribunaux


12/06/2025


Sanction de l’outrage à magistrat : oui, mais pas à n’importe quel prix



La boutique



> Abonné ? Identifiez-vous



Entre dans les prévisions de l’article 434-24 du code pénal, toute expression outrageante, qu’elle s’adresse directement ou par la voie d’un rapporteur nécessaire à un magistrat de l’ordre judiciaire, dans l’exercice de ses fonctions ou à l’occasion de cet exercice, même si elle présente un caractère public. La Cour de cassation casse l’arrêt d’appel faute pour les juges d’avoir recherché, alors qu’ils avaient constaté que la partie civile savait que le prévenu postait sur son compte Facebook des messages relatifs à une procédure en cours, si les propos litigieux, la prenant explicitement à partie, ne s’adressaient pas directement à elle, même s’ils ont été tenus publiquement.

Un individu est poursuivi notamment pour outrages à magistrat pour avoir mis en cause sur sa page Facebook la juge aux affaires familiales saisie du litige qui l’oppose à son ex-compagne au sujet de leur enfant commun. L’attention de cette magistrate avait déjà été attirée sur de précédentes publications. Ayant demandé des explications au prévenu à l’audience, celui-ci lui a répondu qu’il poursuivrait « tant que l’enfant ne lui serait pas rendu » et, en effet, il a ...
Cour de cassation, (ch. crim.), 25 mars 2025, Le procureur général près la Cour d’appel d’Agen et Mme L.
Emmanuel DREYER
Professeur à l'Ecole de droit de la Sorbonne (Université Paris 1)
 
12 juin 2025 - Légipresse N°436
2999 mots