Chage d'un jugement omettant de mentionner qu'il est frappé d'appel : l'atteinte à la présomption d'innocence se poursuit jusqu'à décision irrévocable
Un médecin avait affi ché sur la porte de la salle d'attente de son cabinet de consultation, lieu public par destination, le jugement correctionnel condamnant son associé pour abus de confi ance. La version du jugement ainsi affi chée était ...
Pour la Cour de cassation, c'est à bon droit que la cour d'appel l'a condamné sous astreinte à faire cesser l'affi chage du jugement.Ayant relevé que le passage relatif à l'argumentation par laquelle l'associé avait plaidé sa relaxe avait été supprimée, et omise l'indication que celui-ci avait relevé appel de la décision, la cour d'appel a exactement énoncé que l'atteinte portée à la présomption d'innocence est réalisée chaque fois qu'avant sa condamnation irrévocable, une ... 1er mai 2013 - Légipresse N°305
162 mots - 1 décision de justice
Procéd ure
Jurisprudence
La Cour de cassation juge non publics des propos publiés sur les réseaux sociaux, seulement accessibles aux différents « amis » ou « contacts » de leur auteur
Une société et sa gérante avaient assigné une ancienne salariée en paiement de dommages-intérêts pour avoir publié sur divers réseaux sociaux accessibles sur internet, des propos, qu'elles qualifiaient d'injures publiques (du type : « ...
La gérante visée par ces propos faisait grief à l'arrêt d'appel d'avoir rejeté sa demande, au motif que les propos ne constituaient pas des injures publiques. Après avoir constaté que les propos litigieux avaient été diffusés sur les comptes ouverts par la salariée, tant sur le site Facebook que sur le site Msn, lesquels n'étaient en l'espèce accessibles qu'aux seules personnes agréées par l'intéressée, en nombre très restreint, la cour d'appel a retenu, par un motif adopté ... 1er mai 2013 - Légipresse N°305
163 mots - 1 décision de justice
Racis me
Jurisprudence
Condamnation d'un élu politique pour avoir laissé figurer des propos à caractère raciste sur son site Facebook
Aucune disposition légale n'impose à la partie poursuivante de préciser au-delà des propos incriminés, la qualité, l'identité ou l'importance du groupe concerné, qui peut n'être défini qu'à l'issue des débats.
En l'espèce, un élu régional du Front national avait été cité devant le tribunal correctionnel du chef de provocation à la haine raciale pour avoir laissé figurer sur son site Facebook des messages à caractère raciste, mis en ligne par des internautes.Les propos critiquaient la politique menée par l'adjoint au maire de la ville de Nîmes en matière d'immigration, et précisaient : « Merci à Franck et Kiss à Leila », à l'attention de celui-ci et de sa compagne. Cette dernière ... 1er mai 2013 - Légipresse N°305
447 mots - 1 décision de justice
01/05/2013
Responsabilité
La diffusion de propos « mensongers » ne saurait être ...
01/05/2013
Responsabilité
Le caractère « éventuellement » diff amatoire d'un ...
01/05/2013
Responsabilité
En application de la LCEN, un hébergeur est tenu de ...
01/05/2013
Artiste-interprète
Absence de justifi cation du caractère personnel de ...
01/05/2013
Audiovisuel
Les participants à L'Île de la tentation sont liés à la ...