Google suggest : automaticité, neutralité et excuse de bonne foi
Cours et tribunaux
Google Suggest : automaticité, neutralité et excuse de bonne foi
Une personne qui avait été impliquée dans une aff aire de corruption de mineure avait assigné le moteur de recherche Google en diff amation au motif que lorsqu'il eff ectuait une recherche sur son patronyme par le biais des fonctionnalités « ...
Par son arrêt du 19 février 2013 1, la première chambre civile de la Cour de cassation reconnaît à la fonctionnalité Google Suggest le bénéfice de l'excuse de bonne foi en jugeant que « les critères de prudence dans l'expression et de sérieux de l'enquête se trouvaient réunis au regard d'un procédé de recherche dont la fonctionnalité se bornait à renvoyer à des commentaires d'un dossier judiciaire publiquement débattu ». Cette décision peut sembler s'inscrire dans la droite ... 1er mai 2013 - Légipresse N°305
L'opposabilité d'un propos présidentiel est consacrée à strasbourg
Cours et tribunaux
L'opposabilité d'un propos présidentiel est consacrée à Strasbourg
Condamné par les juridictions françaises pour off ense au président de la République française, après avoir, lors d'un déplacement de ce dernier, brandi un écriteau portant la formule « casse toi pov'con », prononcée par le président ...
1. L'arrêt Eon contre France, rendu le 14 mars 2013 par la cinquième section de la Cour Edh, n'est pas un bel arrêt. Il n'est même pas rendu dans une belle affaire. Il n'aurait pas dû exister car les faits à sa base s'avèrent consternants. Ils sont le résultat d'une tentative de manipulation politique où domine l'invective. Le juge européen s'est efforcé de statuer en échappant aux pièges que ce genre de requête comporte.2. Chacun sait l'image déplorable donnée par un ancien ... 1er mai 2013 - Légipresse N°305
Qui trop embrasse mal étreint retour sur l'intérêt à agir des sprd
Cours et tribunaux
Qui trop embrasse mal étreint Retour sur l'intérêt à agir des Sprd
Il résulte de l'article L. 321-1 du Code de la propriété intellectuelle que, quels que soient ses statuts, une société de perception et de répartition des droits des artistes-interprètes ne peut être admise à ester en justice pour défendre ...
L'arrêt était attendu, le microcosme de la propriété intellectuelle scrutant avec ferveur la position de la Cour de cassation dans une affaire qui a mobilisé l'essentiel des forces vives de la place. Pas moins de dix opérateurs étaient dans la cause, dont les principaux producteurs de phonogrammes, diverses entités du groupe Canal + et TF1. En face, la Spedidam, seule certes 1, mais ayant choisi de conduire un combat essentiellement symbolique, le débat ne portant guère sur le ... 1er mai 2013 - Légipresse N°305