Peu importe ce que dit la loi : l'esclavage n'est pas un crime contre l'humanité
Cours et tribunaux
Peu importe ce que dit la loi : l'esclavage n'est pas un crime contre l'humanité
Si la loi du 21 mai 2001 tend à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crimes contre l'humanité, une telle disposition législative, ayant pour seul objet de reconnaître une infraction de cette nature, ne saurait être ...
Légitimer publiquement le recours à l'esclavage, est-ce commettre le délit d'apologie d'un crime contre l'humanité ? La question s'est posée à la suite des déclarations publiques d'un individu prétendant que l'esclavage n'a pas eu que des mauvais côtés.Les historiens auraient exagéré : « il y a des colons qui étaient très humains avec leurs esclaves, qui les ont affranchis, qui leur donnait la possibilité d'avoir un métier ». Quant à la ségrégation, elle était sous doute ... 1er mars 2013 - Légipresse N°303
La prise de vues d'oeuvre relevant des collections d'un musée, à des fins de commercialisation des reproductions photographiques ainsi obtenues, doit être regardée comme une utilisation privative du domaine public mobilier impliquant la ...
Rares sont les occasions lors desquelles le Conseil d'État est amené à se prononcer sur le domaine public mobilier. Alors que le débat sur l'existence d'un tel domaine agitait la doctrine depuis des décennies, il a fallu attendre 1996 pour qu'il reconnaisse l'existence d'une domanialité publique sur les biens mobiliers 1. Quelques années plus tard, le Conseil d'État en a confi rmé le principe mais en des termes si économes que seule la lecture des conclusions du commissaire du ... 1er mars 2013 - Légipresse N°303
L'unicité du procès de presse scellée par l'assemblée plénière
Cours et tribunaux
L'unicité du procès de presse scellée par l'Assemblée plénière
Selon l'article 53 de la loi du 29 juillet 1881, qui doit recevoir application devant la juridiction civile, l'assignation doit, à peine de nullité, préciser et qualifier le fait incriminé et énoncer le texte de loi applicable.Est nulle une ...
L'arrêt d'Assemblée plénière du 15 février 2013, au rapport de Mme le conseiller Marie-Thérèse Feydeau (1), restera dans les annales parmi les grands arrêts du droit de la presse. Ceux du 12 juillet 2000 (2) avaient marqué la primauté du régime de responsabilité instauré par la loi du 29 juillet 1881 sur le régime de droit commun de l'article 1382 du Code civil. L'arrêt Debray, conforme à l'excellent avis du procureur général Jean- Claude Marin, ci-dessus reproduit, marque ... 1er mars 2013 -
- Légipresse N°303