Poursuite par une fédération sportive d'un annonceur faisant référence au tournoi des Six Nations pour promouvoir un véhicule automobile
Aux termes de l'article 333-1 du Code du sport, les fédérations sportives sont propriétaires du droit d'exploitation des compétitions sportives qu'elles organisent. Si, en l'absence de toute précision ou distinction prévue par la loi concernant ...
En l'espèce, un constructeur automobile avait fait paraître dans un quotidien sportif de grande diffusion une publicité faisant référence à deux matchs du tournoi des Six Nations afin de promouvoir son nouveau modèle de véhicule. La publicité mentionnait dans un encadré en grands caractères d'imprimerie « France 13 Angleterre 24 » suivie de la phrase en petits caractères « La Fiat 500 félicite l'Angleterre pour sa victoire et donne rendezvous à l'équipe de France le 9 mars pour ... 1er août 2014 - Légipresse N°318
409 mots - 1 décision de justice
Diffamation
Jurisprudence
Illustration du cas d'injure absorbée par la diffamation
En vertu des articles 29 et 53 de la loi du 29 juillet 1881, lorsque les expressions outrageantes ou appréciations injurieuses sont indivisibles d'une imputation diffamatoire, le délit d'injure est absorbé par celui de diffamation.
En l'espèce, un maire avait fait citer le préfet du département de la commune devant le tribunal correctionnel pour diffamation et injure envers une personne dépositaire de l'autorité publique, à raison des propos suivants tenus à un journaliste : « Monsieur le maire qui se dit un bon gestionnaire a l'air de trouver très satisfaisant que chaque habitant de sa commune soit endetté à hauteur de 52 000 euros alors que la strate permet simplement 1 500 euros d'endettement par habitant », ... 1er août 2014 - Légipresse N°318
197 mots - 1 décision de justice
Diffamation
Jurisprudence
La diffusion de propos par une personne directement impliquée dans les faits dont elle témoigne autorise une plus grande liberté de ton
Une femme avait été renvoyée devant le tribunal correctionnel pour avoir créé et mis en ligne une vidéo sur un site internet intitulé « Urgence notre police assassine », du chef de diffamation envers la police, sur le fondement, notamment, de l'article 30 de la loi de 1881. Celle-ci était également directrice de la publication du site. Le tribunal relaxe la prévenue. Il relève que les propos imputent aux policiers de commettre des violences et des crimes, de ne pas respecter la ... 1er août 2014 - Légipresse N°318
393 mots - 1 décision de justice
01/08/2014
Diffamation
Diffusion autorisée de propos émanant d'une internaute, ...
01/08/2014
Droit d'auteur
La consultation de sites internet impliquant la réalisation ...
01/08/2014
Droit d'auteur
Absence de protection par le droit d'auteur d'anecdotes ...
01/08/2014
Droit d'auteur
L'originalité des tirages posthumes
01/08/2014
Injure
Relaxe d'un humoriste qui avait qualifié une femme ...