Enews Legipresse

Recevez la newsletter et entrez dans le Club Légipresse
Valider
Valider l'adresse e-mail pour inscription à l'E-news

Le club Légipresse

Les 2 derniers inscrits
Agnès Bietrix

Etudiante

Vidéos

02/09/2016
Fabrice Arfi, Médiapart

Forum 2015 - Informer n'est pas un délit

Toutes les vidéos
Accueil > La loi du 1er août 2003 (1) : Vrai mécénat ou faux parrainage ? -

Ii - le régime a. l'acquisition du bien culturel
/ Chroniques et opinions


01/07/2006


La loi du 1er août 2003 (1) : Vrai mécénat ou faux parrainage ?



La boutique



> Abonné ? Identifiez-vous



L'ESSENTIEL La loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations a vocation à impliquer tous les acteurs de la société civile (particuliers, entreprises, associations, fondations) dans le mécénat et ceci n'est pas sans conséquences au regard de la distinction avec le parrainage.
Alors que l'élément caractéristique du mécénat est le soutien financier dépourvu de toute contrepartie, les « cadeaux » fiscaux telles que les réductions d'impôt annihilent cette certitude. Ces mécanismes fiscaux constituent, en effet, de manière déguisée, une contrepartie non pas directe mais indirecte au mécénat. Ce propos rejoint ainsi la seule définition légale du mécénat à notre disposition en droit positif issue de l'arrêté du 6 janvier 1989 qui entend le mécanisme comme « le soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une oeuvre ou à une personne pour l'exercice d'activités présentant un intérêt général », n'excluant pas les contreparties indirectes. C'est effectivement ce qui a été organisé pour l'acquisition de trésors nationaux par les entreprises, mais également pour l'acquisition d'oeuvres d'artistes vivants. Cette confusion des genres doit être appréciée pour savoir si elle rend la culture accessible à tous ou si elle organise une culture élitiste…

« Soyez mon Mécène ! Protégez les arts ! » Gustave Flaubert (2) 1- L'art est désigné, dans le langage courant, comme l'expression désintéressée et l'idéal du beau, l'ensemble des activités humaines créatrices qui traduisent cette expression et l'ensemble des oeuvres artistiques d'un pays ou d'une époque. Cette « expression désintéressée » échappe donc à l'utile, pour ne tenir compte que de l'esthétique et de l'expression artistique de l'homme. L'absence d'utilité soustrait ...
Michèle KOTZARIKIAN
Chargée de Travaux Dirigés, Doctorante au Laboratoire Biens, Normes et ...
 
1er juillet 2006 - Légicom N°36
4120 mots