Enews Legipresse

Recevez la newsletter et entrez dans le Club Légipresse
Valider
Valider l'adresse e-mail pour inscription à l'E-news

Le club Légipresse

Les 2 derniers inscrits
agnes garnier

journaliste
Martial COZETTE

membre du CA

Vidéos

02/09/2016
Fabrice Arfi, Médiapart

Forum 2015 - Informer n'est pas un délit

Toutes les vidéos
Accueil > Les enseignements constitutionnels de la décision n° 2011-131 Qpc -

Chroniques et opinions


01/07/2011


Les enseignements constitutionnels de la décision n° 2011-131 Qpc



La boutique



> Abonné ? Identifiez-vous



Par sa décision n° 2011-131 Qpc du 20 mai 2011, le Conseil constitutionnel a déclaré inconstitutionnel le 5e alinéa de l'article 35 de la loi de 1881, qui interdit de se prévaloir de l'exceptio veritatis lorsque les faits présumés diffamatoires ont plus de dix ans. Cette décision apparaît essentielle dans sa contribution à la protection constitutionnelle de la liberté d'expression. En effet, le Conseil constitutionnel y affirme son contrôle sur l'ensemble du droit de la presse, et fait définitivement primer la liberté d'expression sur le droit à l'oubli. Néanmoins, la décision invite également à se demander si la Qpc est un mécanisme équilibré pour contrôler la constitutionnalité des règles limitant la liberté d'expression.

I. Au sein des droits et libertés que la Constitution garantit, la protection constitutionnelle de la liberté d'expression apparaît peu développée. L'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, qui élève la libre communication des pensées et des opinions au rang des droits les plus précieux de l'homme, et que le Conseil constitutionnel proclame justement comme étant la condition du caractère démocratique de notre État, a fait l'objet d'un nombre assez ...
Guillaume LÉCUYER
Avocat aux Conseils
 
1er juillet 2011 - Légipresse N°285
4491 mots