Si les propos litigieux manquent incontestablement de mesure, ils émanent d'un avocat passionné qui consacre toute son énergie à la défense de sa cliente, et ne saurait restreindre sa liberté d'expression au seul motif qu'il évoque sa cause ...
Georges Clouzot racontait que pour les scènes du procès de son film La vérité, il s'était inspiré des affrontements alors célèbres entre Maurice Garçon et René Floriot, figurés à l'écran par Charles Vannel et Paul Meurisse. Des échanges si violents dans le film qu'ils causèrent le suicide en prison du personnage joué par Brigitte Bardot. La vérité est un film magnifique notamment parce que le procès devant la Cour d'assises, qui en est la trame centrale, estparfaitement ... 1er janvier 2011 - Légipresse N°279
Le domicile, rempart indéfectible de la vie privée
Cours et tribunaux
Le domicile, rempart indéfectible de la vie privée
Si la publication d'une photographie d'une personne, sans le consentement de celle-ci, est licite, lorsqu'elle est prise dans un lieu public et qu'elle a pour objet d'illustrer un article concernant un événement d'actualité judiciaire dans lequel ...
Cet arrêt est une illustration parfaite du raisonnement en deux étapes suivi par la jurisprudence depuis quelques années 1 afi n de déterminer si la publication d'une image est justifi ée par le droit du public à l'information. La cour applique ici cette démarche à l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé. Était en cause une photographie, publiée par le Journal du dimanche (Jdd), représentant Roman Polanski, derrière la vitre de son chalet de Gstaad, en train de ... 1er janvier 2011 - Légipresse N°279
Les proches d'une personne peuvent s'opposer à la reproduction de son image après son décès, à la condition d'en éprouver un préjudice personnel établi.En l'espèce, la diff usion de photographies d'un pensionnaire d'une maison de retraite, ...
La société Ch'ti Paradis, exploitant une maison de retraite, publie sur son site un certain nombre de photographies de ses pensionnaires ; parmi celles-ci figurent plusieurs clichés de M. Calimé le montrant « avachi dans son fauteuil roulant, sans réaction, visiblement très diminué et sans conscience de ce qui se passe autour de lui ». La veuve assigne la maison de retraite en justice, se prévalant d'atteintes à sa propre vie privée, à la mémoire du défunt et à la dignité ... 1er janvier 2011 - Légipresse N°279