Est fautive la publication non autorisée de photographies relatives à l'intimité d'une relation fraternelle. Cependant, cette publication n'étant la manifestation d'aucune intention malveillante, et la personne photographiée n'étant pas montrée sous un jour ridicule, désagréable ou humiliant, le juge accorde, à la victime, 30 000 francs à titre de dommages-intérêts, au lieu des 100 000 francs demandés. 1^er décembre 1997 - Légipresse N°147

La personne qui a exercé son droit de réponse n'a pas porté atteinte à la considération du journaliste en écrivant : « préjudice moral d'abord en imputant au jeu dont je suis l'auteur, ce qui pourrait être considéré comme une diffamation raciale».Le fait d'écrire en outre que l'article aurait influencé la décision prise par le juge des référés de Nanterre ne porte pas atteinte à la considération du journaliste, pas plus qu'au juge en question. Le refus de l'insertion de ... 1^er décembre 1997 - Légipresse N°147

S'il n'est pas douteux qu'un dessin peut être en lui même porteur d'un message auquel il peut être répondu par écrit de façon pertinente et adaptée, il n'en demeure pas moins que l'article 13 de la loi du 29 juillet 1881 ne prévoit pas l'exercice du droit de réponse à toute forme de mise en cause ; en spécifiant en effet, dans l'alinéa 3 dudit article, que l'insertion : «devra être faite à la même place et en mêmes caractères que l'article qui l'aura provoqué »le législateur ... 1^er décembre 1997 - Légipresse N°147