Accuser un magistrat de violer la loi, de trahir ses fonctions de juge d'instruction et son obligation d'indépendance, par ambition personnelle et goût du pouvoir porte à l'évidence atteinte à l'honneur et à la considération de ce magistrat. Ni la preuve de la vérité des faits diffamatoires ni la bonne foi n'étant établies, le tribunal condamne l'éditeur et l'auteur du livre chacun à payer 40 000 F d'amende et ordonne la suppression des passages retenus comme diffamatoires dans les ... 1er juillet 1998 - Légipresse N°153
124 mots - 1 décision de justice
Diffamation
Jurisprudence
Conditions de la preuve de ta vérité des faits diffamatoires et de la démonstration ce la bonne foi
Pour produire l'effet absolutoire prévu par l'article 35, al. 4, de la loi sur la presse, la preuve de la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélative aux imputations dans toute leur portée et leur signification diffamatoire. La preuve de la vérité des faits diffamatoires ne peut être considérée comme établie dès lors qu'aucun des trois témoins dénoncés par la défense n'a comparu et n'a établi d'attestation écrite. Les documents produits sont ... 1er juillet 1998 - Légipresse N°153
171 mots - 1 décision de justice
Diffamation
Jurisprudence
L'absence de notification de l'assignation au Ministère public doit être soulevée in limine litis
Les règles régissant la nullité de l'assignation devant être les mêmes dans la juridiction pénale et la juridiction civile, afin que faction soit soumise à un régime procédural unique, la nullité de la citation fondée sur l'article 53 de fa loi du 29 juillet 1881 doit être invoquée in limine litis. L'exception de nullité de l'assignation soulevée par les défendeurs après la signification de conclusions au fond, doit ainsi être déclarée irrecevable comme tardive. 1er juillet 1998 - Légipresse N°153
85 mots - 1 décision de justice
01/07/1998
Diffamation
Reproduction de propos diffamatoires recueillis lors d'une ...